Médias : Shanna et Thibault : pas de lune de miel pour les amoureux ?





Shanna et Thibault avant le décollage pour le tournage des Anges 7 au Brésil

Shanna et Thibault avant le décollage pour le tournage des Anges 7 au Brésil


























 

Les deux amoureux marseillais filent le parfait amour au Brésil. En plein tournage des « Anges 7 » dont la première émission sera diffusée ce soir sur NRJ 12, Shanna et Thibault se sont mariés avec leurs amis et leurs familles après une belle demande en mariage. Mais malheureusement ils n’auront visiblement pas droit à leur voyage de noces.

 

Selon le blogueur Jeremstar, le couple devait partir quelques jours au Mexique, mais la production aurait décidé d’annuler pour des raisons de « restrictions budgétaires ». D’autant plus que Steven, Anais, Amélie et Eddy sont partis pour le Panama, réduisant ainsi le nombre de candidats présents dans la villa brésilienne. Ce départ obligerait également les équipes de tournage à filmer à trois endroits différents, beaucoup trop coûteux pour la production qui a déjà prévu de nombreux voyages des Anges à travers l’Amérique Latine.

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Médias : Montpellier vs Lyon : heure et chaîne du match en direct (8 mars)





Montpellier vs Lyon : heure et chaîne du match en direct (8 mars)

Montpellier vs Lyon : heure et chaîne du match en direct (8 mars)


























 

Après de belles affiches de Coupe de France et avant les chocs de la Ligue des Champions, place au Championnat de France de Ligue 1 avec la rencontre Montpellier vs Lyon, une affiche trois étoiles à ne surtout pas manquer. Sur le papier, la rencontre s’annonce serrée même si Lyon part avec une bonne longueur d’avance grâce à ses récentes prouesses et sa première place au classement. Mais Montpellier n’a pas à rougir de ses performances, ni de sa sixième place. Tout semble donc possible, et en cas de défaite de Lyon, l’équipe du PSG pourrait prendre la tête du championnat. Un match qui a donc toute son importance.

 


Diffusion TV de Montpellier vs Lyon

Pour ne rien manquer de cette nouvelle rencontre de Championnat de France de Ligue 1, c’est sur la chaîne payante Canal + qu’il faudra se connecter à partir de 21 heures. Un abonnement sera donc indispensable pour ne pas en manquer une miette et vivre toutes les actions sur le terrain en live. Les autres devront se contenter des réseaux sociaux qui ne manqueront pas de décortiquer le match dans son ensemble, et des résumés publiés en temps réel sur Internet.

 

Montpellier vs Lyon : quelle équipe voyez-vous gagnante ce soir ?

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Médias : Le plus grand cabaret du monde : Anouchka Delon et Shy’m sur France 2 Replay / Pluzz





Le plus grand cabaret du monde : Anouchka Delon et Shy’m sur France 2 Replay / Pluzz

Le plus grand cabaret du monde : Anouchka Delon et Shy’m sur France 2 Replay / Pluzz


























 

« Seizième saison pour Le Plus Grand Cabaret du monde de Patrick Sébastien ! Une émission chargée de magie, d’humour et de visuels plus spectaculaires les uns que les autres. Pour ce Plus Grand Cabaret, Marc Lavoine sera le parrain de l’émission. »

 

Une fois par mois, Patrick Sébastien prend les commandes sur France 2 avec son « Grand cabaret » qui cartonne à chaque fois. Il faut dire que l’animateur qui a aidé Jean Dujardin a ses débuts sait comme personne mettre de l’ambiance et nous faire passer une soirée familiale sous le signe de la détente.

 

Cette semaine, les invités de prestige étaient nombreux dans l’émission avec notamment Marc Lavoine en guise de parrain, mais aussi Anouchka Delon ou encore la sulfureuse Shy’m, Nathalie Pechalat et Camille Cerf, notre nouvelle Miss France. Bref, du bien beau monde pour un spectacle éblouissant.

 

Si vous avez manqué l’émission diffusée le 7 mars, vous pouvez la découvrir dans son intégralité sur le site de la chaîne en replay. Aucune raison donc de s’en priver.

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Famille : Cet indice étonnant pourrait révéler le sexe d’un bébé





Une étude sur des lémuriens femelles révèle que leur odeur change pendant la grossesse

Une étude sur des lémuriens femelles révèle que leur odeur change pendant la grossesse


























Et s’il suffisait aux hommes de renifler leurs compagnes enceintes pour savoir si elles portent un garçon ou une fille ? D’après une étude scientifique récente basée sur des lémuriens, les mâles pourraient être capables d’identifier le sexe de leur futur enfant à partir de l’odeur dégagée par leur partenaire pendant sa grossesse.Christine Drea et Jeremy Chase Crawford, deux chercheurs américains, viennent en effet de publier une étude sur ce phénomène dans la revue Biology Letters. Les deux scientifiques ont analysé les sécrétions vaginales de douze femelles lémuriens pendant leur grossesse. « Nous avons observé que l’odeur émise est altérée quand elles sont enceintes et qu’en plus, il y avait une différence selon le sexe du bébé », notent-ils dans leur étude. L’odeur sécrétée par les femelles portant un garçon était en effet significativement moins prononcée.

>> Ces odeurs qui déclenchent des migraines <<


Une odeur qui a une fonction sociale au sein du groupe

C’est la première fois que des chercheurs établissent la preuve que l’odeur d’une femelle enceinte varie selon le sexe du bébé. Selon Christine Drea et Jeremy Chase Crawford, « cette odeur caractéristique pendant la grossesse pourrait servir à aiguiller les interactions sociales, en encourageant la reconnaissance entre la mère et son petit, en luttant contre les conflits internes au groupe ou les mécanismes comportementaux induits par la confusion au sujet de la paternité ».Les lémuriens dégagent une odeur forte et caractéristique. Celle-ci est notamment due aux phéromones et peut servir à déterminer le niveau de fertilité de l’animal. Or, l’odeur des lémuriens femelles est moins prononcée lorsqu’elles sont enceintes, et encore moins quand le bébé à naître est un mâle. La question qui se pose désormais : est-ce-que les animaux eux-mêmes sont sensibles à ces variations d’odeur ? Sans parler de celle qui vous brûle les lèvres : les hommes pourraient-ils également être concernés par ce phénomène ? Voilà qui ringardiserait inévitablement les échographies…

>> 9 des pires secrets sur la grossesse que tout le monde passe sous silence <<

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Société : 10 féministes (vraiment) insoupçonnés





Nicki Minaj, une icône du féminisme ?

Nicki Minaj, une icône du féminisme ?


























Quand on pense à des figures féministes connues, ce sont généralement Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges, Elisabeth Badinter, Doris Lessing ou encore William Thompson qui nous viennent à l’esprit. Il est pourtant d’autres féministes dont les noms vous sont pourtant bien connus mais auxquels vous ne penseriez jamais à l’instar de Nicki Minaj, Tony Micelli de Madame est servie, Scarlett O’Hara ou le rappeur Tupac Shakur. Certes plus atypiques, leur parcour respectif n’en a pas moins contribué à l’émancipation des femmes dans la société comme le met en lumière Johanna Luyssen dans son livre intitulé « Les 30 féministes que l’on a pas vus venir ». Un nouveau regard sur le féminisme dont la préface a été réalisé par la chanteuse de Gossip, Beth Ditto. Et, comme elle le dit si bien elle-même, « le féminisme est assez vaste pour nous rassembler TOUTES, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout ». Voici quelques un(e)s des surprenantes féministes mis(es) en avant dans le livre.

 


1 – Nicki Minaj, la star du hip-hop

Nicki Minaj

« Peut-on twerker et être féministe ? ». Car Nicki Minaj a beau se balader en bas résille, « le cheveux rose fluo » et maîtriser l’art de la danse des fesses à la perfection, il n’empêche que la star du hip-hop, tout comme sa consoeur Beyoncé incarne le statut d’une « femme sexy, rebelle, riche, puissante, qui contrôle tout : son argent, sa carrière, sa communication… et sa sexualité ». D’ailleurs, comme le rappelle Johanna Luyssen dans son analyse de la rappeuse, on a beau la critiquer pour son clip « Anaconda » et son remuage de fesses intempestif, elle ne laisse personne y toucher, à son popotin, lançant un « pas touche » au type dans le clip qui s’y risquerait bien. « Mon cul m’appartient », tel est le message féministe balancé par Nicki.

 


2 – L’écrivaine Jane AustenBillet de dix livres avec Jane Austen

Sous couvert de traiter dans ses œuvres d’histoires d’amour à l’eau de rose, l’écrivaine anglaise Jane Austen se livre en toute subtilité à d’acerbes critiques visant les « mœurs rétrogrades de son temps et leur impact sur la vie des femmes ». Elle dénonce tour à tour les disparités et injustices incongrues comme la « loi d’entail » favorisant les héritiers mâles ou les activités de « genre » qui cantonnent les femmes au thé et à la broderie sans se demander si elles ne préfèreraient pas « le cricket et les galipettes dans le gazon ». Un féminisme avant-gardiste qui lui vaudra de figurer sur les billets de banque de dix livres dès 2017. Une première britannique pour une femme, hormis la reine bien sûr.

>> Féminisme : faut-il avoir peur de 2015 ? <<


3 – 2Pac, le porte-parole féministe du ghetto

2Pac

Le rappeur 2Pac féministe ? Ce genre musical étant plus habituellement cantonné au sexisme qu’au féminisme, l’alliage semble surprenant. Mais Tupac Shakur est plus qu’un rappeur, c’est un poète qui s’est érigé en porte-parole du ghetto, faisant des « femmes noires des quartiers pauvres », délaissées et méprisées, son cheval de bataille. A titre d’exemple, son « Dear Mama » sorti en 1995, rend hommage aux « femmes qui, comme sa propre mère, se battent pour élever leurs enfants malgré la pauvreté, la toxicomanie et la solitude ». Et par ce biais, il leur offre une tribune leur permettant de sortir de l’ombre.

 


4 – Marilyn Monroe, la pin-up accomplieMarilyn Monroe / Allociné

Elle minaude, elle minaude, n’empêche qu’à l’heure où le mot féminisme n’avait encore jamais été prononcé, notre pin-up en avait pourtant déjà adopté certains codes comme le fait qu’elle a réussi l’exploit d’être une « career woman  accomplie » en plein cœur des années 60. Évidemment, pour Marilyn, le pouvoir passait par sa sexualité mais « si le féminisme est l’expression assumée d’une sexualité, Marilyn l’est à 100 % ».

 


5 – Scarlett O’Hara, l’insoumise d’Autant en emporte le ventScarlett O'Hara

« Belle du sud prétentieuse », « égoïste et amorale, une biatch en crinoline qui danse le quadrille » toutes ces descriptions concernant Scarlett O’Hara sont vraies mais ce constat l’est tout autant : la jeune Sudiste de « Autant en emporte le vent » a tout de même réussi à se hisser parmi les « grandes héroïnes du XXème siècle ». D’ailleurs, Scarlett sait aussi faire preuve de courage et de liberté, peu importe si ça choque ses congénères. Ainsi, cette férue de danse s’en octroie une aux yeux de tous avec Rhett Butler, lors du bal d’Atlanta, alors qu’elle est censée porter le deuil de son mari en faisant profil bas. Insoumise donc, la Scarlett, et ce n’était pas franchement le trait de caractère le plus saillant des femmes lors de la sortie du roman de Margaret Mitchell, en plein milieu des années 30.

 

>> Le féminisme caché de Sauvés par le gong <<


6 – Tony Micelli, « Monsieur est servile »Tony Micelli

Vous vous souvenez sans doute de ce bon vieux Tony Micelli, dans la série des années 80 « Madame est servie », homme à tout faire de Madame, dixit la femme d’affaire Angela Bowers. Sexy, attachant et romantique, qui trouve encore le temps de jouer les papa-poule auprès de sa petite Samantha. Et si il n’est pas commun à cette époque de voir un homme aux ordres d’une femme, celui-ci semble en outre « satisfait de son rôle de « femme au foyer ». Le message transmis aux enfants des eighties est alors « qu’il est possible d’être une patronne lorsqu’on est une femme, et qu’il est possible de s’éclater à la maison quand on est un homme ».

 


7 – Les plissés libérateurs d’Issey Miyake

Défilé Issey Miyake

Le créateur japonais Issey Miyake a-t-il véritablement contribué au féminisme avec sa ligne de vêtements « de taille unique, portable par tous » lancée en 1993 ? L’auteur du bouquin commence par décrire les particularités de ses plissés : « Confectionné avec un tissu lavable en un tournemain, il sécherait en quelques minutes. Léger, il ne se repasserait pas, et se rangerait sans plus de façon. Sa forme s’adapterait parfaitement au corps, et ce quelle que soit sa morphologie ». Et rien que cette description semble révolutionner l’habit féminin en mettant fin à « des siècles d’oppression vestimentaire ».

 


8 – Le vibromasseur, l’objet du plaisir des femmes

Sextoys Petits canards

Saviez-vous que le terme « hystérie » provenait du mot grec « utérus » ? Drôle de hasard pensez-vous ? Point du tout. On découvre à la lecture du bouquin que depuis l’Antiquité, les femmes souffrant d’hystérie étaient soignées par « des massages de la vulve » afin de « soulager leur tensions sexuelles ». Et ces « soins » étaient évidemment pratiqués par les médecins eux-mêmes ou les époux de ces « malades ». Les femmes ne disposaient donc pas « des clés de leur jouissance ». La Révolution industrielle a apporté de nombreuses innovations et parmi elles : le vibromasseur électrique. Si son but initial était sans doute de permettre à ces chers docteurs de gagner du temps dans leur pratiques, cette dernière pouvant s’en servir seule et à domicile, il a finalement contribué à offrir à la femme sa propre jouissance.

 


9 – La mère Denis offre du temps aux femmes grâce à la publicité Vedette

La mère DenisEgérie de la marque d’électroménager Vedette dans les années 70, on a tous vu La Mère Denis faire irruption sur nos téléviseurs. Vieille lavandière normande, mère de 5 enfants, elle symbolise le courage et la ténacité. C’est ainsi qu’un publicitaire parisien vint à lui proposer de tourner dans une publicité pour une machine à laver. « Mesdames, ne vous embêtez plus à battre le linge ! Vedette le fait pour vous ! ». En vantant cette nouvelle technologie, elle a offert un sas de liberté aux femmes « leur permettant de dégager du temps, pour travailler, par exemple, au lieu de passer des heures au lavoir (…) Du temps qu’elles ont consacré aux loisirs, télévision, radio, romans, journaux. ». Sans le savoir, La Mère Denis a donc joué un rôle dans la libéralisation de la femme. « Ca c’est vrai, ça », répondrait-elle peut-être.

 


10 – Joséphine March prône l’égalité des sexes

Les quatre filles du docteur March

Relayé à la gentillette et enfantine rangée Bibliothèque rose, « Les quatre filles du Docteur March » est pourtant un roman novateur. L’une des quatre sœurs, « Joséphine March (qui préfère qu’on l’appelle « Jo ») sort du lot. « Garçon manqué, elle ose rêver d’être écrivaine à une époque où les femmes qui lisent sont dangereuses ». Autre particularité de son héroïne, elle se rêve homme ou, faute de mieux, d’être leur égal, comme elle le confie lors d’un de ses souvenirs d’enfance estival : « Rien de venait différencier les garçons des filles, si ce n’est la longueur de nos cheveux (…) Pour quelques heures seulement, nous étions dans l’innocence de notre âge, inconscients des enjeux liés à nos genres respectifs ». Pas si fifille, la Jo.

 

Les 30 féministes que personne n'a vu venir« Les 30 féministes que l’on a pas vus venir »De Johanna Luyssen, illustré par Enora DenisEditions Le Contrepoint

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Société : Ces femmes qui se sont travesties en hommes pour s’imposer





Julie Andrews travestie en homme dans le film Victor Victoria

Julie Andrews travestie en homme dans le film Victor Victoria


























En découvrant l’histoire de Tatiana Alvarez, il est très facile de comprendre pourquoi Hollywood s’intéresse à son cas. Cette Californienne qui refuse de donner son âge a un parcours plutôt atypique. DJ de profession, elle a longtemps galéré à trouver des soirées où se produire. En cause ? Son sexe. Face au sexisme qui règne dans le milieu de l’électro (en démontre cette récente infographie), les artistes féminines ont bien de mal à se faire entendre. Mais face à cette injustice, Tatiana ne s’est pas laissé abattre et a eu une idée littéralement couillu : se travestir en homme. Telle Dustin Hoffman dans le film Tootsie, elle a donc totalement changé d’apparence, comme elle l’explique au Telegraph : « Je me suis dit : je dois devenir un mec, je dois être à l’opposé de tout ce qui est sexy. Alors j’ai acheté des vêtements d’homme, j’ai coupé mes ongles, et caché mes cheveux sous une perruque. J’ai utilisé une brassière de sport trop petite pour plaquer ma poitrine ».

Son double alter ego – Matt Muset à la ville, Musikillz sur scène – était né. Bien évidemment, il a rapidement commencé à se produire un peu partout et a rencontré le succès. Cette aventure dans la peau d’un autre aura duré un an. Estimant qu’elle avait prouvé aux autres où elle voulait en venir et surtout fatiguée que personne ne se rende compte que c’était elle derrière les platines, Tatiana Alvarez a préféré remiser sa perruque. Grâce à cette histoire, la DJ s’est imposée dans le monde de la musique électronique. Mieux, Warner Bros va produire un film sur sa vie. Si l’histoire en forme de happy ending de Tatiana Alvarez peut faire sourire, elle est aussi choquante. Faut-il vraiment en arriver jusque-là pour s’imposer dans la société tant que femme ? Malheureusement, son histoire n’est pas anodine…

Tatiana AlvarezTatiana Alvarez derrière les platines, crédit Instagram


Et Margaret Ann Bulkley devint James Barry

On raconte qu’au 18e siècle, la pirate irlandaise Anne Bonny aurait choisi de se travestir en homme pour être respectée par l’équipage du bateau sur lequel elle naviguait. Découverte par un autre pirate, la jeune femme n’aurait pas eu d’autre choix que de l’abattre froidement pour garder son secret. Si cela n’a jamais pu être prouvé, cette histoire indique pourtant que l’émancipation par le travestissement remonte à loin. Un siècle après Anne Bonny, c’est ainsi une autre Britannique qui eut l’idée de devenir un gentleman pour le bien de sa carrière professionnelle. Née Margaret Ann Bulkley et élevée comme telle, c’est pourtant sous le nom de James Barry que cette chirurgienne est devenue célèbre. Médecin militaire, c’est notamment à elle que l’on doit la première césarienne réalisée avec succès en Afrique.

Margaret Ann Bulkley traita un nombre de patients considérable durant la guerre de Crimée et devint même inspecteur général chargé des hôpitaux militaires à la fin de sa carrière. La dysenterie l’emporta en 1865 et ce n’est qu’à ce moment-là que l’on découvrit son secret. Très énervés d’avoir été roulés dans la farine toutes ces années, les dirigeants de l’époque commirent l’irréparable et jetèrent son dossier médical aux oubliettes. Il aura fallu attendre 2008 pour que le cas de la chirurgienne soit révélé au grand jour. Sur Wikipédia, elle répond néanmoins toujours au nom de James Barry…

James BarryMargaret Ann Bulkley/James Barry, source Wikipédia

>> Les hommes et la mixité : des progrès mais ce n’est pas encore gagné <<


De la reporter de guerre à la judoka médaillée

Médecin n’est pas la seule profession au sein de laquelle les femmes ont dû se battre bec et ongle pour se faire une place. Durant la Première Guerre mondiale, la journaliste anglaise Dorothy Lawrence fut ainsi obligée de se transformer en homme pour être envoyée au front. Aucun journal ne voulant de ses articles parce qu’elle était de sexe féminin, elle se rasa la tête, enfila un corset et rejoignit les rangs des soldats basés au front Western. Sous le nom de Denis Smith, elle servit son pays durant dix jours avant de se dénoncer, apeurée à l’idée que ses nouveaux amis soldats ne soient accusés de l’avoir aidée. Arrêtée et renvoyée en Angleterre, elle fut réduite au silence et ne put jamais écrire d’article sur la guerre.

Si Dorothy Lawrence échoua à s’imposer en se travestissant, c’est grâce à cet artifice qu’une autre femme trouva sa voix et devint par la même occasion un exemple pour beaucoup de jeunes sportives. Dans les années 50, alors que seuls les hommes étaient autorisés à pratiquer le judo aux Etats-Unis, Rena Kanokogi (née Glickman) décida de s’inscrire à une compétition déguisée en homme. Elle se coupa les cheveux, dissimula sa poitrine à l’aide de bandes… et rétama son adversaire. Malheureusement, on déjoua vite son petit tour et Rena fut mise à la porte de la compétition. Pas démontée, elle s’envola pour le Japon (où les femmes étaient autorisées à faire du judo), devint la première femme à s’entraîner avec des hommes et épousa une ceinture noire des arts martiaux. En 1976, elle entraîna l’équipe américaine féminine de judo et quatre ans plus tard, elle organisa le premier tournoi mondial de judo féminin au Madison Square Garden à New York. Peu avant sa mort (2009), Rena Kanokogi reçut une médaille d’or pour tout ce qu’elle avait accompli dans le domaine du sport. 

Dorothy LawrenceDorothy Lawrence, source Wikipédia

Rena KanokogiRena Kanokogi en 2009, crédit Bebeto Matthews/AP/SIPA


Quand la réalité inspire la fiction

On l’a vu, le travestissement traverse les époques et les cultures. Il est donc logique que la pop culture s’en soit inspirée. Mais si Tony Curtis et Jack Lemmon enfilent jupettes et talons pour faire rire le spectateur dans Certains l’aiment chaud de Billy Wilder, une femme déguisée en homme appelle tout de suite au plus grand sérieux. Car même au cinéma, quand une demoiselle choisit de porter une moustache, c’est qu’elle tente forcément de s’affranchir d’une société patriarcale, de trouver sa place dans la société. On peut ainsi citer le personnage de Julie Andrews dans la comédie Victor Victoria (1982) de Blake Edwards. Chanteuse classique sans le sou, c’est en devenant Victor que Victoria rencontre le succès dans les cabarets et devient une star de la scène. Il y a aussi Katharine Hepburn, qui dès 1935 se travestit dans Sylvia Scarlett de George Cukor pour aider son père dans ses escroqueries et échapper à la justice. Enfin, plus proche de nous, on trouve aussi Glenn Close. Dans Albert Nobbs de Rodrigo Garcia sorti en 2011, elle interprétait une femme obligée de se déguiser en homme pour trouver du travail dans le Dublin du 19e siècle. Pour vivre heureuses, vivons cachées…

Certains l'aiment chaudTony Curtis et Jack Lemmon dans « Certains l’aiment chaud », crédit MGM

Albert NobbsGlenn Close dans « Albert Nobbs », crédit  Chrysalis Films

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International : Infographie : les lois anti-femmes les plus hallucinantes au monde





L'activist Miriam Awad lors d'une manifestation pour l'égalité au Liban en 2010.

L’activist Miriam Awad lors d’une manifestation pour l’égalité au Liban en 2010.


























Vingt ans après la quatrième Conférence Mondiale sur les femmes, et la signature par 189 pays d’un programme d’action visant à introduire plus d’égalité dans les codes pénaux du monde entier, où en sommes-nous de l’égalité des sexes ? Pas bien loin à en croire Equality Now. L’organisation, qui milite pour les droits humains des femmes et des filles dans le monde, a lancé en début d’année une campagne contre les lois discriminatoires à travers le monde.

Résultat : un rappel à l’ordre adressé à 44 gouvernements, pour les textes sexistes qu’ils abritent encore dans le code pénal de leur pays. Le rapport, intitulé « En finir avec la discrimination sexuelle dans la loi » a été rendu public vendredi 13 février… et regorge de règles d’un autre temps. Vie quotidienne, travail, mariage… Florilège des lois anti-femmes les plus hallucinantes du monde.

Infographie 2

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Société : Féminisme et islam sont-ils compatibles ? L’interview de Lydia Guirous





 Féminisme et islam sont-ils compatibles ? L'interview de Lydia Guirous




















 


Terrafemina : Selon vous, l’hymen des femmes musulmanes serait la grande affaire de l’Islam ?

Lydia Guirous : C’était également le cas il y a encore quelques décennies en France pour d’autres religions au modèle patriarcal : les femmes étaient réduites à leur hymen. Sur ce sujet, certaines religions et surtout leurs pratiquants ont su évoluer, d’autres non. Dans une certaine conception de l’Islam, la seule mission d’une femme en arrivant sur Terre est de préserver sa virginité jusqu’à ce qu’elle trouve un mari. Lorsqu’elle ne remplit pas cette mission-là, elle est  mise au ban de la société. Ce que je dénonce, c’est ce côté très réducteur de ce qu’est une jeune femme et cette façon de faire porter l’honneur d’une famille entière à un si petit bout de chair. L’enjeu reste aujourd’hui encore l’entre-cuisse des jeunes filles, à l’origine des crimes d’honneur. Et c’est cette obsession qui crée les frustrations sexuelles : les jeunes filles sont contrôlées pendant que les jeunes garçons font ce qu’ils veulent, d’où la folie autour du corps de la femme, le harcèlement et ce corps qu’on essaye de cacher avec le voile, la burqa ou le niqab.

 


Tf : Vous dites que les garçons maghrébins sont élevés pour dominer et régner sur les femmes. Quel est le rôle des mères dans le sort réservé aux femmes musulmanes dans la société ?

L. G. : Les mères sont essentielles. Certaines arrivent à s’émanciper, à s’extraire des traditions en étant complices  de leurs filles, en les poussant à aller le plus loin possible dans les études pour aller vers plus de liberté. Et puis il y a les autres, celles qui transmettent docilement ce qui a toujours fait le malheur des femmes. Dans le cas de mariages forcés ou de l’excision, les mères sont présentes. Quant aux garçons, on les élève comme des rois parfois sans noblesse. Les mères doivent se battre avec leurs filles pour aller vers l’égalité hommes-femmes.

 


« Le niqab n’est pas un vêtement de musulmane »

 


Tf : Les femmes qui portent le niqab sont de la nouvelle génération, dites-vous.

L. G. : Aujourd’hui, il y a une cassure au niveau des générations. Les précédentes étaient dans ce combat-là. Il y a un retour en arrière porté par des forces obscurantistes. L’Islam radical est prêché auprès des jeunes, qui obéissent au phénomène de mode. Certaines mères qui ont fait ce travail d’émancipation se retrouvent avec des filles de 15 ans qui portent le niqab et revendiquent leur liberté à se soumettre aux hommes en portant ce vêtement qui n’est pas un vêtement de musulmane mais d’islamistes, de salafistes. Les premiers niqabs sont arrivés en France il y a quinze ans.

Quand vous regardez les journaux aujourd’hui et qu’on y montre une femme musulmane, on la montre forcément couverte. Dans les années 80-90, on montrait une femme en jean, les cheveux libres. C’était une image positive. En montrant la Française de confession musulmane couverte, les médias instaurent cette image comme la norme. C’est extrêmement dangereux.


Tf : Vous interpellez le gouvernement, et notamment Najat Vallaud-Belkacem dans l’un de vos billets de blog, en disant : « vous nous proposez un Ministère des Droits de certaines Femmes dont seraient exclues les femmes musulmanes qui souffrent en silence, contraintes à porter le voile, le hijab, le niqab ou la burqa… » L’Etat est-il coupable d’abandon envers ces femmes, selon vous ?

L. G. : Cela fait 30 ans qu’on est dans une forme de laxisme. Sous couvert de relativisme culturel et de culpabilité post-coloniale, on justifie toutes les atteintes à la laïcité et au droit des femmes. Quand la polémique sur la burqa est arrivée, NJB n’a jamais pris position contre. Il faut arrêter d’agiter le chiffon de la stigmatisation et du racisme pour ne pas traiter les sujets. Aujourd’hui, les intégristes commencent à gagner les bancs des facultés. En France, on a une vision de la société qui se doit d’être respectée, sans géométrie variable. La majorité des musulmans de France ne réclame pas le voile.


« Dépoussiérer cet Islam pour qu’il devienne compatible avec le féminisme »

 


Tf : Pourquoi certaines femmes musulmanes françaises décident-elles de partir en des terres où on les privera de la France qui leur est offerte ici ?

L. G. : C’est comme une secte : ils vous repèrent quand vous avez une fragilité dans votre vie et ils font de l’endoctrinement. Ces filles, tout d’un coup, ont l’impression de trouver une communauté. Ils vous chouchoutent, vous entourent, ne vous lâchent jamais. Vous avez sans arrêt des messages, des textos, des invitations, des trucs très rassurants. Une sorte de chaleur se met en place. Et puis, ils ont une telle maîtrise de la rhétorique, inventent des trucs, expliquent tout par des versets qu’on aurait mal compris.


Tf : Finalement, féminisme et Islam sont-ils compatibles ?

L. G. : On peut être musulmane et féministe à partir du moment où on dépoussière une partie de l’Islam. Il est à la croisée des chemins et entrera dans le XXIe siècle si les femmes se révoltent. J’ai lancé un appel à la BBC pour que les musulmanes du monde entier retirent leurs voiles en signe de résistance aux religieux. Le voile, le fait de ne pas pouvoir s’habiller comme on veut, la virginité, la non-mixité… Il faut dépoussiérer cet Islam pour qu’il devienne compatible avec le féminisme. Mais on peut avoir soi-même fait ce chemin. Je suis musulmane, et je suis féministe.

 

 

 

 

 

 

 

* Allah est grand la République aussi,

par Lydia Guirous, chez JC Lattès.

Source Article from http://feeds2.terrafemina.com/~r/TerrafeminaNews/~3/Q-_Q0wSC0gw/54781–feminisme-et-islam-sont-ils-compatibles-linterview-de-lydia-guirous-.html

Ciné : Marjane Satrapi : "Les femmes devraient dire ‘merde’ plus souvent"





L'illustratrice et réalisatrice Marjane Satrapi au festival de Sundance 2014.

L’illustratrice et réalisatrice Marjane Satrapi au festival de Sundance 2014.


























Elle s’exprime avec le débit d’une mitraillette, ponctue régulièrement ses phrases de noms d’oiseau et manie l’humour noir comme une septième langue (elle parle couramment persan, anglais, français, allemand, italien et suédois). Marjane Satrapi a du chien. Après le splendide Persepolis, couronné du Prix du Jury au Festival de Cannes 2007, et le mélancolique Poulet aux prunes, l’illustratrice et réalisatrice iranienne prend un virage à 180 degrés en s’offrant une incursion à Hollywood. Avec The Voices, cette surdouée surprend une nouvelle fois, livrant un conte horrifique aussi barré que touchant, dans lequel Ryan Reynolds trouve l’un de ses meilleurs rôles en serial-killer fragile qui dézingue les femmes qu’il désire et fait la causette à ses animaux de compagnie.

 

Avec cette comédie loufoque et fantasmagorique saturée de couleurs pop, on est loin, très loin de l’univers graphique et autobiographique de Persepolis. Et c’est ce qui plaît à Marjane Satrapi : être imprévisible, libre, toucher à tout et torpiller les clichés. Rencontre avec cette artiste bouillonnante et engagée.

 

Comment le scénario de The Voices a-t-il atterri sur votre bureau ?

Après ma nomination aux Oscars pour Persepolis, j’ai eu droit à un agent américain. Il m’a proposé beaucoup de projets, sauf que tout était hyper cliché. D’abord, j’étais la spécialiste des enfants à cause de Persepolis, puis des films de femmes, puis du monde musulman alors que je suis athée ! On m’avait même proposé Maléfique, le film avec Angelina Jolie, mais moi, les trucs ténébreux avec des dragons et des nains dans les forêts, ce n’est pas mon truc… Finalement, j’ai reçu le scénario de The Voices. Je n’arrivais pas à en identifier le genre et je me suis dit : « C’est quoi, ce truc ? ». Mais surtout, je ne pouvais pas me dire que c’était quelque chose que j’avais vu mille fois. J’ai tout de suite eu beaucoup de sympathie pour le héros tueur, Jerry. Et puis ce chat qui parle, irrévérencieux, malpoli, cynique, me faisait trop rire… Je suis allée à Los Angeles, j’étais en compétition avec trois réalisateurs qui avaient fait des thrillers et on m’a choisie pour faire le film.

Comment s’est passée cette première expérience à Hollywood, qui plus est en tant que femme et Iranienne ?

Je ne me suis jamais trop préoccupée du fait que je sois iranienne et que je sois une femme. Et on ne me l’a jamais trop fait remarquer. Surtout aux Etats-Unis où il y a beaucoup moins de problèmes avec les origines ethniques des gens qu’en Europe. C’est très européen de rappeler sans arrêt aux gens d’où ils viennent. Quant au fait d’être une réalisatrice femme, si je sens que quelqu’un a une approche machiste, et cela m’est déjà arrivé, je lui mets une claque verbale ou mon poing dans sa gueule et c’est fini ! Je me défends. Mais globalement, je n’en ai pratiquement jamais eu. J’ai toujours travaillé dans des milieux très masculins et le fait d’être une fille m’a toujours aidée. En fait, ils me passaient tout et je pouvais faire n’importe quoi. Ca a été plutôt un avantage, on va dire…

Par contre, pour le casting, alors que je voulais absolument Gemma Arterton pour jouer la collègue de Jerry, l’équipe américaine m’avait proposé de rencontrer une jeune actrice américaine. Cette fille était persuadée que comme j’étais iranienne et que j’avais fait Persepolis, il fallait absolument qu’elle me montre un côté engagé. Du coup, à chaque fois que je disais un truc, elle me sortait : « Ouais, les femmes afghanes… ». Et je me disais : « Mais de quoi elle parle ? ». Et elle ne riait pas aux blagues. Jamais. Je me suis dit : elle, je vais la tuer au bout d’une semaine, c’est pas possible !

Avec The Voices, vous changez complètement de registre. Quel genre cinématographique aimeriez-vous aborder après ?

J’aimerais faire une vraie comédie musicale, j’aimerais aussi faire un vrai film d’action et j’aurais super envie de faire un film de super-héros alcoolique et dépressif. Parce que soyons clair, dans la vraie vie, quand on est un super-héros et qu’on peut tout faire, on déprime. J’en ai même déjà parlé au studio Warner et ils ont trouvé mon idée intéressante ! Et puis aussi, j’aimerais faire un film dont le héros est une femme, mais qu’elle ne soit pas vengeresse parce qu’on l’a violée quand elle était jeune… Vous voyez bien au cinéma, les femmes ne se vengent que si elles ont été violées ! Moi par exemple, j’ai un énorme sens de la justice, l’injustice me rend dingue, je peux même m’interposer physiquement et ce n’est pas parce que j’ai été violée. C’est juste que j’aime la justice !

Quels autres stéréotypes aimeriez-vous briser au cinéma ?

J’aimerais faire une comédie romantique dans laquelle les héros n’ont pas du tout envie de se marier : ils vivraient dans des appartements séparés et cela leur conviendrait parfaitement. La liberté n’a pas de prix. Un couple, ça n’est pas défini par le mariage, par les deux gosses, par le chien et le 4×4 et la maison en banlieue ! Ce film-là, ça me plairait vraiment de le faire. En plus, ça montrerait aussi la réalité de la société, de la vraie vie. La vie est transgenre, elle est hybride, la vie est faite de moments suspendus. Et puis des fois, on passe d’un état à l’autre. Dans la vraie vie, on n’est pas toujours malheureux ou toujours en train de rigoler. J’aimerais bien montrer autre chose que des stéréotypes de ce à quoi doit ressembler la vie, du style : « Le bonheur, c’est CA ». 

Vous prônez aussi la liberté et le droit de ne pas avoir d’enfants.

Evidemment ! L’utérus de la femme appartiendrait à sa famille, le ventre de la femme serait un bien social et il serait fait pour procréer. On nous dit qu’avoir des enfants, c’est quelque chose de naturel, mais dans la nature, on se reproduit au printemps, dans la nature, le mâle alpha a 25 femelles… Donc on vit dans des conditions absolument pas naturelles, l’air qu’on respire n’est absolument pas naturel, notre mode de vie n’est pas naturel, on se balade en bagnole et ce n’est pas naturel… Je pense qu’on a une conscience et qu’on peut se poser cette question : est-ce qu’on a envie d’être mère ou est-ce qu’on en n’a pas envie ?

Le problème, c’est que si un mec déclare qu’il n’a pas envie d’avoir des enfants et qu’il décide de consacrer sa vie à l’art, on se dit : « Ah, quel grand artiste ! ». Sauf que si moi, je le dis, je suis une salope de carriériste. J’ai le droit de ne pas vouloir d’enfants. Et ce n’est pas parce que je ne peux pas en avoir, c’est parce que je ne VEUX pas. Et je suis très contente de ne pas en avoir. Je n’aime pas qu’on me mette cette pression. Je suis très contente pour mes amis qui ont des enfants, je trouve que c’est génial. J’adore voir les enfants grandir. Mais j’aimerais qu’on me laisse dire que je ne veux pas d’enfant sans passer pour une salope. Non, je ne suis pas une salope ET je n’ai pas envie d’avoir d’enfants. Est-ce que c’est possible ? Je pense que oui !

 

Vous avez déclaré que les diktats de la beauté étaient le voile de l’Occident. Vous pensez que les femmes occidentales créent leur propre oppression ?

Dans le monde entier, la culture est basée sur la religion. Et qu’on le veuille ou non, dans toutes les religions du monde, le péché vient par la femme. La femme est vue comme maléfique, donc il y a un problème avec la femme et l’image de la femme. Dans certains pays, on veut la couvrir, dans d’autres pays, on veut la dénuder… De temps en temps, je regarde les journaux féminins et je me dis : « Mais en quoi êtes-vous féministe à me dire au mois de mai qu’il faut que je perde 10 kilos pour me mettre en bikini ? »

Vous voyez mon petit ventre, là ? Et bien c’est tout le foie gras que j’ai mangé et je l’adore ! Et si je n’ai pas envie de le perdre, mon petit ventre ? Quelque part, les femmes participent à ce truc-là. On dit tout le temps que c’est la faute des hommes, mais nous n’avons qu’à dire « merde » ! Il n’y a personne qui nous oblige à aller nous faire tirer la face, personne qui nous oblige de faire des régimes…

 

Vous considérez-vous comme une féministe ?

Si je le suis, c’est avant tout parce que je suis toujours du côté de l’opprimé. Il se trouve que dans le monde, la femme est l’opprimée. Donc je suis évidemment du côté des femmes. Mais si on avait une société matriarcale dans laquelle les hommes auraient beaucoup moins de droits parce que ce sont des hommes, je serais du côté des hommes. Je trouve juste anormal qu’on m’inflige des choses uniquement parce que je suis de sexe féminin.

Que pensez-vous de la Journée de la femme ?

C’est une aberration ! Il y a la journée du Sida, la journée de la nature, la journée de l’arbre et.. la journée de la femme. Ca veut dire quoi, cette journée ? Qu’il y a 364 jours par an où c’est la journée des hommes ? Que nous sommes de pauvres choses et que donc, on nous donne une journée pour nous ? Cette Journée de la femme me rend dingue. Nous sommes avant tout des êtres humains. Célébrons l’humanité dans son ensemble chaque jour. Les hommes, les femmes, les hermaphrodites, les vieux, les cons, les intelligents… Chaque jour de l’année, c’est ma journée.

 

Vous qui avez vécu le régime des mollahs en Iran, comment ressentez-vous le climat actuel ?

Je pense qu’il faut agrandir le cadre. Il ne faut pas oublier que ces mecs qui ont tué les gens de Charlie Hebdo, ce sont les mêmes qui tuent des gens en Irak et en Syrie. Et ce sont des Musulmans, pas des occidentaux. Il faut trouver les origines dans la première guerre du Golfe, il faut avoir un point de vue géopolitique, parce que si on ne trouve pas les raisons et que l’on reste juste dans l’émotion, ces choses-là peuvent se reproduire… Il faut se poser la question : « Pourquoi des garçons qui sont nés à Paris dans le 18e arrondissement finissent comme ça ? » Si on ne trouve pas le pourquoi, on ne pourra pas arrêter le phénomène. Le monde actuel est beaucoup plus conservateur, plus religieux, plus replié sur lui-même et c’est directement lié aux problèmes économiques. Il faut prendre du recul car sans recul, on ne peut résoudre aucun problème.

 

The Voices, un film de Marjane Satrapi,Avec Ryan Reynolds, Gemma Arterton, Anna Kendrick…Sortie le 11 mars 2015



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Société : Journée de la femme : 6 plaisirs à s’accorder par pure provocation





Marlene Dietrich en smoking

Marlene Dietrich en smoking


























 


Allez bosser et passez votre journée sur Facebook

À la louche, et à temps de travail égal, les femmes sont toujours payées 20% de moins que les hommes. Ça veut dire que si vous étiez un homme et que vous vous accordiez un petit congé non rémunéré pendant deux mois, vous auriez quand même gagné autant que votre vrai vous à la fin de l’année. Ça vaut bien une petite journée payée à glander sur Facebook, non ? (À mettre en application dès lundi).


Filez-lui l’addition

Fatalement (et selon une étude de l’Insee publiée en mars 2014), 75% des femmes gagnent moins que leur conjoint. Bonjour les situations inconfortables (« Des vacances en Thaïlande ? Ou sinon la Bretagne »). Pour un jour, arrêtez de batailler pour partager les frais équitablement, votre situation n’est pas équitable. Reprenez plutôt un verre de vin au resto et filez-lui l’addition.


Laissez votre frère aller au poulet du dimanche midi

Selon les recherches d’une sociologue de l’université de Princeton publiée en 2014, les filles s’occupent deux fois plus de leurs parents âgés que les fils. Aujourd’hui, c’est votre frère qui ira changer les ampoules et répéter pour la 40e fois que non, il n’a pas envie de se marier, que son couple est très équilibré comme ça.

 


Commentez le physique des mecs que vous croisez dans la rue

« Bonjour damoiseau », « Mmmh », « Ça va les zèbres ? » (équivalent de la gazelle), « Joliii ». Dans la rue, extasiez-vous ou dépréciez sans complexe le physique des godelureaux que vous trouvez attrayants/pas à votre goût. Il est bon qu’ils expérimentent au moins une fois dans leur vie le harcèlement de rue.


Et écartez les jambes dans le métro

Tant qu’à faire, testez aussi le manspreading, cette étrange habitude masculine qui consiste à garder les jambes largement ouvertes aux heures de pointe. Regardez sans ciller votre mâle voisin se recroqueviller contre la fenêtre.

 


Dispensez-vous de ce coup d’éponge

C’est encore et toujours en grande majorité les femmes qui gèrent les tâches ménagères… Et les enfants. Aujourd’hui, c’est cadeau, vous ne faites rien à part expliquer enfin comment fonctionne le cycle laine à votre moitié.

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