La bague en forme de clitoris, nouvelle mode chez les féministes ?
La nouvelle mode chez les féministes américaines ? La bague en forme de clitoris, ou « clitoring ». Penelopi Jones, une marque mystérieuse, a en effet conçu une bague dont la forme reproduit la structure interne de cet organe féminin, dans le but avoué d’éveiller les consciences.« Cette petite forme anatomique provocatrice, mystérieuse tout en étant étrangement familière, est une représentation stylisée d’une chose que nous connaissons tous, mais au sujet de laquelle nous en savons finalement peu », peut-on lire sur le site. La marque entend en effet célébrer le clitoris dont on a pendant longtemps négligé l’importance dans le plaisir sexuel.
>> La taille du clitoris a-t-elle une influence sur l’orgasme ? <<
« La partie émergée de l’iceberg »
« Ce petit bouton sensible au sommet du vagin n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ce qu’on trouve sous la surface est bien plus complexe et fascinant », écrit-elle plus loin, avant de présenter les différents bijoux en forme de clitoris disponibles à la vente, comme des bagues en or et argent mais aussi des pendentifs.Et le buzz semble prendre… En effet, la bague clitoris a déjà été vue au doigt d’une éminente figure du féminisme aux Etats-Unis. Gloria Steinem, journaliste spécialisée des droits de femmes depuis les années 60, a en effet été aperçue portant cette « clit ring » lors d’une soirée.
>> Cliteracy : Sophia Wallace vous dit tout sur le clitoris <<
OMG I just met Gloria Steinem! So I gave her this gift. My friends just made this ring which represents…. disclaimer: it’s about to get graphic y’all – the internal clitoris. Raise your hand if you have any idea how actually massive the clitoris is? The little nubbin we are all so familiar with is just the tip, the full thing carries on well inside the body and is quite huge. Who knew? Turns out basically nobody did, till like the 90’s. So anyhow @penelopijones have made a ring which anatomically maps the beauty in it’s entirety – and when I found myself at a table with Gloria Steinem I took mine right off my finger and gave it to her. Thanks lady hero!
Une photo publiée par Swoon Studio (@swoonhq) le 4 Mars 2015 à 10h03 PST
A défaut d’être véritablement esthétique, il faut bien dire que cette bague est un excellent moyen de démarrer une conversation dans une soirée…
Scorpion : une série qui pique avec Elyes Gabel sur M6 Replay / 6Play
« Arrêté alors qu’il était encore un jeune garçon pour avoir piraté la NASA, Walter O’Brien, surnommé « Scorpion », est doté du 4ème Q.I. le plus élevé au monde. Avec son équipe de prodiges, chargée de résoudre des crises liées à la sécurité intérieure, Walter est missionné par l’agent fédéral Cabe Gallo. Un bug informatique à l’aéroport de Los Angeles entraîne une coupure des communications et empêche une cinquantaine d’avions d’atterrir… »
Nouveauté sur M6 avec la diffusion de la série « Scorpion » en première partie de soirée ce 5 mars à raison de trois épisodes chaque jeudi. Diffusée sur CBS aux Etats-Unis, cette série avec Elyes Gabel dans le rôle principal rencontre un très beau succès sur lequel M6 espère bien surfer un peu. Mais rien n’est joué d’avance car même si elle est sympathique, la série « Scorpion » n’est pas exceptionnelle et pourrait décevoir.
Pour vous faire une idée sur cette série qui pique, vous pouvez découvrir tous les épisodes en replay dans leur intégralité directement sur le site de la chaîne. Ci-dessous, la bande-annonce en français histoire de vous plonger dans l’ambiance pas comme les autres de cette série.
Pour la petite information, la série a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde saison qui est attendue aux Etats-Unis à l’automne 2015. Encore un peu de patience donc.
Nouvelle Star 2015 : élimination de Martial, Emji et Mathieu en finale – D8 Replay
La nouvelle saison de « Nouvelle Star 2015 » se poursuit avec succès sur D8 et il ne reste plus qu’une semaine avant la grande finale du programme. Sans réelle surprise, même si rien n’est jamais joué d’avance, c’est Martial qui a été éliminé cette semaine par les votes du public au profit d’Emji la grande favorite et de Mathieu qui semble avoir toutes ses chances aussi. Un départ évidemment décevant pour Martial qui pensait tout de même avoir ses chances et a beaucoup aimé participé au programme musical.
« Si je pensais que c’était déjà perdu, j’aurais quitté le programme de moi-même. Je reconnais qu’Emji est très forte, ses vidéos font beaucoup de vues mais on n’est pas dans The Voice. Dans Nouvelle Star, on ne recherche pas qu’une voix, il y a autre chose. On reste dans un concours et comme pour une élection présidentielle, il y a des favoris plusieurs semaines avant et des surprises à la fin. Ce n’est pas toujours celui qu’on croyait qui gagne, on verra bien », a confié Martial dans les colonnes de La Provence.
D’ailleurs, le jeune chanteur n’a pas démérité durant cette demi-finale et a montré qu’il avait sa place dans l’émission « Nouvelle Star 2015 ». Si vous n’avez pas suivi l’émission diffusée le 5 mars, elle est visible dans son intégralité sur le site de la chaîne en replay. Ci-dessous, les principaux extraits de la soirée et l’élimination de Martial.
Grey’s Anatomy : épisode 14 de la saison 11 en streaming VOST
Alors que nous avions laissé le docteur Nicole Herman en plein pendant son opération, l’épisode du jour devrait être l’occasion de découvrir si tout s’est bien passé. Un épisode qui pourrait donc être triste une fois encore.
« The Distance »
Comme prévu, cet épisode 14 de la série médicale de Shonda Rhimes est centré sur l’opération du docteur Nicole Herman. Une opération qui ne se passe pas aussi bien que prévu pour la sœur de Derek qui a du mal à être précise et va utiliser des radiations très dangereuses pour tenter de sauver sa collègue, le tout sous les yeux de nombreux autres médecins venus assister à l’opération en direct.
Diffusion en VOST de la saison 11 en France
La bonne nouvelle du jour, c’est que les fans français de la série médicale « Grey’s Anatomy » n’auront pas à patienter jusqu’en 2015 pour découvrir cette saison 11 inédite en VF sur TF1. En effet, via son service de VoD MyTF1 proposera de découvrir les épisodes de cette saison une journée après leur diffusion aux Etats-Unis, le tout en version originale sous-titrée en français. Aucune raison donc de s’en priver ! Ce n’est d’ailleurs pas la seule série que propose TF1 en avant-première puisqu’elle propose aussi « Gotham » en VOST.
Ci-dessous, des extraits de ce quatorzième épisode très attendu :
Scorpion saison 1 : 3 choses à savoir sur la nouvelle série d’M6
Inspiré d’une histoire vraie… ou presque
La nouvelle série de CBS lancée ce soir sur M6 a tout pour intriguer. En effet, son héros excentrique au quatrième Q.I le plus élevé du monde chargé de résoudre des crises que même la CIA n’arrive pas à régler est inspiré d’un homme bien vivant : Walter O’Brien. Coproducteur de la série, l’homme clame depuis toujours qu’il a été diagnostiqué surdoué à neuf ans, avant d’hacker le site de la NSA à 11 ans. Néanmoins, nombreux sont les journalistes et internautes à s’interroger sur la véracité de ses propos. Alors, véritable surdoué ou menteur très talentueux ? Une chose est sûre, Walter O’Brien a du mal à apporter des réponses concrètes. De quoi semer le doute pour de bon…
Des têtes connues au casting
Pour incarner Walter O’Brien, la production a jeté son dévolu sur Elyes Gabel, un acteur britannique de 31 ans apparu notamment dans Game of Thrones et Body of Proof. A ses côtés, on retrouve d’autres visages connus du petit et grand écran. Katharine McPhee, l’interprète de Paige, a été révélée par la série Smash, tandis que Robert Patrick, qui prête ses traits à Cabe, a marqué les esprits grâce à ses rôles dans X-Files et Terminator 2. Quant à Eddie Kaye Thomas, qui joue Toby, vous l’avez sûrement croisé dans la saga American Pie. Il y prêtait ses traits à Finch, l’adolescent qui finissait dans le lit de la mère de Stifler.
Un crossover avec NCIS : Los Angeles
Scorpion étant une série diffusée sur CBS, elle a eu la joie de connaître un crossover avec un autre programme de la chaîne, NCIS : Los Angeles. Ouvrez bien les yeux lors de la diffusion de l’épisode 6, vous apercevrez ainsi Hetty Lange, la responsable des opérations du NCIS basé à L.A. A noter justement que la série policière va bientôt partir en pause sur M6 pour laisser sa place à la saison 5 d’Hawaii 5-0. Dans le même temps, la chaîne lancera dans les semaines à venir NCIS : New Orleans.
La saison 1 de Scorpion commence ce jeudi 5 mars sur M6 à partir de 20h55 avec les trois premiers épisodes.
Benjamin Castaldi : après Nouvelle Star, pas d’autres projets sur D8 ?
Le 3 mars dernier était une journée importante pour D8. Et pour cause, c’est la date qu’avait choisi la chaîne, filiale du groupe Canal+, pour lancer deux nouveaux programmes : le concours « Projet Fashion » présenté par Hapsatou Sy d’une part, et « Adam recherche Ève », l’émission de téléréalité présentée par Caroline Ithurbide et maintes fois décriée par Enora Malagré. À cette occasion, Xavier Gandon, directeur de l’antenne et des programmes de D8, était, mardi, l’invité de Jean-Marc Morandi pour « Le Grand direct des médias » sur Europe 1. Outre ces deux programmes auxquels les dirigeants de D8 « croient très forts » selon Xavier Gandon, ce dernier en a également profité pour parler des animateurs qui ont rejoint la chaîne dernièrement parmi lesquels Julien Courbet et Benjamin Castaldi.
« On ne s’interdit pas de faire des choses avec lui »
Et si pour le premier, Xavier Gando parle d’un « transfert réussi » et « d’un carton plein », évoquant notamment le succès de « Touche pas à mon Poste » le vendredi, lorsque Julien Courbet en est à la présentation, mais aussi du retour du jeu « A prendre ou à laisser » pour une nouvelle saison, le discours est toutefois plus mesuré s’agissant de Benjamin Castaldi. En effet, s’il se dit « très content » de l’animateur de « Nouvelle Star » et se félicite des audiences du programme, bien qu’elles soient en baisse, il ne cache pas que l’avenir de l’animateur de 44 ans est incertain sur D8. « Clairement dans le deal (contrat) avec Benjamin, il nous a rejoint pour présenter « La Nouvelle Star » », a expliqué le directeur de l’antenne et des programmes de D8. Et de préciser : « Il n’est pas pour autant libre après « La Nouvelle Star ». On ne s’interdit pas de faire des choses avec lui s’il y a de beaux projets qui se présentent. Mais pour l’instant, il n’y a rien de prévu», a-t-il finalement concédé.
Kate Middleton : dernière ligne droite avant le congé maternité
Six mois après avoir annoncé qu’elle était enceinte de son deuxième enfant, Kate Middleton s’apprête enfin à partir en congé maternité. Alors qu’elle devrait donner naissance au petit frère (ou à la petite sœur) de George au début du mois d’avril, la duchesse de Cambridge honorera encore trois obligations la semaine prochaine, avant de partir se reposer pour de bon à Anmer Hall en attendant la venue du nouveau royal baby. Un repos que Kate Middleton aura bien mérité. Épuisée par ses engagements royaux, la duchesse avait été prise de contractions la semaine dernière et conduite en urgence à l’hôpital. Une fausse alerte qui avait néanmoins conduit les médecins à lui demander de prendre davantage soin d’elle et de se reposer.
Lundi 9 mars, si sa santé lui permet, Kate Middleton accompagnera donc son mari William à la cérémonie religieuse du jour du Commonwealth, donnée à l’Abbaye de Westimster. Deux jours plus tard, mercredi, la duchesse fera une escapade dans le Kent. Elle se rendra notamment à Margate pour visiter l’exposition « Self : Image and Identity », qui se tient à la Turner Contemporary art gallery, puis aux Resort Studios pour rencontrer les artistes locaux.
Vendredi 13 mars signera la dernière sortie officielle de Kate avant le début de son congé maternité. Elle se rendra avec l’ensemble de la famille royale à une cérémonie religieuse donnée en la Cathédrale St Paul de Londres pour célébrer la fin de l’opération militaire britannique en Afghanistan. Elle se joindra ensuite à sa belle-famille pour participer aux réceptions à Guildhall, à l’Honourable Artillery Company et aux Wellington Barracks.
Lisbeth Salander de la saga Millenium, portée à l’écran par Noomi Rapace
Elizabeth Bennet – Orgueil et Préjugés, de Jane Austen
Son histoire : Deuxième fille d’une famille de cinq filles, Elizabeth Bennet est poussée au mariage par sa mère. Mais cette jeune anglaise à l’esprit affuté et à la forte personnalité préfère être seule que mal accompagnée. Sa rencontre avec l’orgueilleux Mister Darcy va bouleverser sa vie…Rebelle parce que : au 19e siècle, le mariage de convenance est encore la norme, mais ça, notre héroïne s’en moque éperdument. Pas du genre à se laisser amadouer par l’argent ou les hommes, Elizabeth Bennet est une jeune femme indépendante à la recherche du bonheur. Une véritable féministe avant l’heure.
Editions Le livre de poche, 6,60 euros
Lisbeth Salander – La saga Millenium, de Stieg Larsson
Son histoire : Moitié du duo de la saga Millenium, Lisbeth Salander est une hackeuse de génie, une manipulatrice hors norme, une jeune femme asociale dotée d’une mémoire photographique. Dans le premier tome, elle rencontre le journaliste Mikael Blomkvist et l’assiste sur une enquête, tandis que les deux tomes suivants sont consacrés à son histoire personnelle.Rebelle parce que : le terme anti-héroïne aurait pu être créé pour elle. Avec son look de gothique et son incapacité à faire confiance aux autres, Lisbeth n’a rien du personnage auquel on peut s’identifier. Mais c’est ce qui fait aussi sa beauté. Courageuse, aussi forte mentalement que physiquement, elle nous donne envie de nous surpasser.
Jo March – Les quatre filles du docteur March, de Louisa May Alcott
Son histoire : Le patriarche de la famille March étant engagé comme pasteur nordiste lors de la Guerre de Sécession, les femmes se retrouvent toutes seules. On suit alors le parcours de la fratrie, dont Jo, la plus courageuse des quatre sœurs. Poète et écrivain dans l’âme, l’adolescente va tout faire pour vivre de sa passion.Rebelle parce que : à l’instar d’Elizabeth Bennet, Jo March est souvent considérée comme une héroïne de littérature féministe avant l’heure. Elle repousse les avances d’un garçon amoureux d’elle depuis toujours, ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas faire la guerre et se montre anticonformiste. Un fort caractère pour un personnage qui ne vit le jour qu’en 1868 ! A noter que selon les rumeurs, Jo était calquée sur la personnalité de son auteure.
Editions Le livre de poche, 4,95 euros
>> 6 livres pour enfants qui mettent K.O les stéréotypes <<
Rowan Mayfair – La saga des sorcières, d’Anne Rice
Son histoire : Bien avant Twilight et autres romans mettant en scène des êtres surnaturels, il y avait Anne Rice. Auteure prolifique, on lui doit entre autres Entretien avec un vampire, mais aussi la saga des sorcières. Sublime trilogie baroque, cette dernière met en scène Rowan Mayfair, talentueuse neurochirurgienne qui apprend un jour être issue d’une longue lignée de sorcières. Dotée de plusieurs pouvoirs – dont la télékinésie – elle est la plus puissante de son clan. Installée au cœur de la moite Nouvelle-Orléans, la jeune femme va devoir combattre l’esprit qui hante les femmes de sa famille depuis plusieurs siècles.Rebelle parce que : en trois romans, Rowan Mayfair va connaître son lot de drames, pourtant, elle ne perd jamais espoir. Si elle n’est pas une rebelle dans l’âme, elle est intelligente, forte et mystérieuse. Au fil des pages, elle révèle toute sa puissance… jusqu’à faire de l’ombre aux autres personnages.
Editions Pocket, tome 1 : 10,50 euros
La Marquise de Merteuil, Les liaisons dangereuses de Pierre Chordelos de Laclos
Son histoire : Véritable libertine du XVIIIe siècle, la Marquise de Merteuil cache sa personnalité de femme froide et manipulatrice sous une apparence vertueuse et chaste. Tout au long du célèbre roman épistolaire, elle et le vicomte de Valmont vont se raconter leurs exploits sexuels au travers des longues lettres qu’ils s’envoient. Mais en se cherchant, en allant toujours plus loin dans la débauche, les deux séducteurs vont finir par s’affronter et n’en ressortiront pas forcément vainqueurs.Rebelle parce que : certes, la Marquise de Merteuil est loin d’être un modèle. Mais sous couvert d’une personnalité de séductrice et d’un esprit calculateur, c’est une femme très en avance sur son époque qui apparaît. Etouffée par une société patriarcale, par une époque où les femmes n’avaient aucun droit, c’est par la manipulation, le sexe et l’écriture qu’elle réussit à se libérer des carcans.
Editions Le livre de poche, 4,80 euros
Clarice Starling – Le silence des agneaux et Hannibal, de Thomas Harris
Son histoire : Jeune étudiante du FBI, Clarice Starling est chargée d’interroger le docteur Hannibal Lecter, interné pour ses nombreux actes de cannibalisme. Peu à peu, c’est lui qui va aider la jeune femme à retrouver la trace d’un serial killer baptisé Buffalo Bill. Mais cette rencontre va finir par bouleverser la vie de Clarice, à présent envoûtée par le psychiatre psychopathe.Rebelle parce que : dès le début, Clarice apparaît comme une femme forte et surtout très intelligente. Elle cerne très bien les gens qui l’entourent, et plus particulièrement Hannibal, avec qui elle développe une connexion particulière. Droite dans ses bottes et courageuse, elle réussit à s’élever dans un monde d’hommes.
Editions Pocket, tome 1 : 6,80 euros, tome 2 : 7,70 euros
Bilqiss – Bilqiss, de Saphia Azzeddine
Son histoire : Sorti tout récemment, ce roman raconte une situation familière et pourtant très éloignée de nous. Dans un pays qui n’est jamais nommé, Bilqiss risque la lapidation. Ses pêchés ? Elle a osé se maquiller, écouter de la musique, et lire des poèmes. Sera-t-elle condamnée à la mort ? Ses discussions nocturnes avec le juge chargé de son jugement pourraient bien la sauver…Rebelle parce que : insoumise jusqu’au bout des ongles, Bilqiss est une héroïne extrêmement attachante. Au fil des pages, elle remet ses détracteurs à leur place, fait preuve de courage et de répondant. Et alors qu’un sort plus qu’incertain l’attend, elle préfère utiliser l’humour et l’ironie pour se défendre. Une femme libre et un modèle.
Editions Stock, 18 euros
>> Le top 20 des livres qui ont changé notre vie <<
On décrit généralement la sexualité féminine comme douce, on soutient que les femmes auraient besoin de tendresse, de caresses, de longs préliminaires, comme si elles n’étaient que tendresse et fragilité. Pourtant, la femme est un Homme comme les autres, faites d’émotions multiples dont la colère, qui peut la porter vers des jouissances particulièrement extatiques… Les engueulades, les cris, la vaisselle cassée qui précède les embrassades torrides n’appartiennent pas qu’au cinéma.
On a longtemps demandé aux femmes de se contenir, d’avoir des manières, de savoir se comporter. Une forme de soumission déguisée sous le vernis de la bonne éducation. Mais deux personnes ensemble ne sont jamais en phase 365 jours par an, et les couleuvres avalées sans rien dire sont destructrices. On a décrit l’idéal féminin dans le rapport sexuel comme étant uniquement des moments langoureux, dans un cocon, où l’on aurait pris le soin de titiller les cinq sens avec des effleurements, de la musique, une lumière tamisée, des bougies ou tout autre accessoire d’ambiance, semaine après semaine, mois après mois, année après année. Mais la monotonie engendre inévitablement l’ennui, quels que soient les sentiments. S’ils sont hostiles par moment, la parole libère. Dans un flot continu ou régulier, elle dénoue les situations ombrageuses (mauvaise communication, malentendus, désaccords, frustration) comme elle permet de réaliser ses envies (jeux de rôles, nouvelles positions…). Mais elle n’est pas un exutoire aussi puissant que la colère.
>>Sexe : mais pourquoi crie-t-on pendant l’amour ?<<
Les psychologues recommandent parfois à leurs patients de relâcher des tensions en boxant, tapant, cassant pour évacuer cette énergie nuisible… Lorsque les mots ont été retenus trop longtemps, que la coupe est pleine, qu’il est trop tard pour dialoguer car ils deviennent acerbes, durs, blessants, ou qu’une situation de couple devient critique et engendre de la frustration, l’emportement devient furieux. Tout sort sans contrôle, la dispute peut devenir agressive, mais une fois libéré du poids des mots, la meilleure option reste de tourner la page par un rapport sexuel forcément intense, presque violent : vêtements arrachés, bouches dévorées, gestes brusques, désirs qui n’attendent pas et nécessitent de prendre ou d’être pris n’importe où : à même le sol, sur une table, dans une voiture… Les griefs s’éteignent dans un dernier cri et l’osmose se reforme dans l’acte.
C’est un autre mode de communication avec l’autre, plus profond (et sans mauvais jeu de mots !). Sans faire l’apologie de la dispute, elle a malgré tout le double intérêt de libérer, déstresser et de rendre ensuite le rapport sexuel presque animal, primaire, fougueux et régénérant, pour soi comme pour le rapport à l’autre, portant la jouissance a maxima. Outre le fait que le rapport devient particulièrement jouissif, c’est un moment où tout peut être dit, et entendu autrement. Quand les corps sont nus, les mots peuvent être crus. Les cris permettent d’évacuer les tensions. il est aussi la seule alternative positive au couple qui se renforce – physiquement, émotionnellement, et même spirituellement – au lieu de se tenir à distance dans la haine ou le mépris.
Une solution plus subtile existe. Il est possible de faire glisser sa colère directement dans un rapport sexuel passionnel et fougueux, glissant en quelques mots l’objet du courroux, qui étrangement seront mieux compris qu’au travers d’une longue dispute.
Dans tous les cas, à doses homéopathiques, colère et sexe font très bon ménage.
La mixité en entreprise, boosteuse de performance ?
Quelques jours avant la Journée internationale des droits des femmes, les études sur la parité et les inégalités de genre en entreprise se multiplient. Parmi elles, une étude menée par Grandes Écoles au féminin auprès de 4 035 hommes et femmes diplômés de grandes écoles (Centrale, ENA, HEC, ESSEC, Sciences-Po, Polytechniques…) montre des signes encourageants en faveur de la parité dans le monde professionnel.
Car, loin d’être encore perçue comme un but inatteignable, ou comme une politique inutile, la mixité en entreprise est désormais considérée comme une nécessité. Ainsi, 96% des personnes interrogées –hommes et femmes confondus – considèrent que la mixité est une richesse pour l’entreprise.
Porteuse de réussite et de changement, la mixité s’impose comme un facteur de justice sociale : 67% des sondés (dont 78% des moins de 30 ans) estiment qu’il est normal que les femmes puissent accéder aux mêmes postes que les hommes. 41% jugent qu’elle améliore la performance en participant aux bons résultats stratégiques, économiques et réputationnels de leur entreprise, et 126% qu’elle ouvre sur d’autres formes de diversité.
Des progrès à faire
Pourtant, si l’utilité de la mixité femmes-hommes en entreprise semble faire consensus, la majorité des sondés (52%) estime aussi que tout n’est pas encore joué. 59% jugent d’ailleurs que la persistance des stéréotypes enfermant les hommes et les femmes dans un rôle précis constitue aujourd’hui l’un des principaux freins au développement de la mixité.
Pour 52%, l’une des principales entraves à la parité est la tendance qu’ont les hommes à se coopter entre eux, tandis qu’un sondé sur deux estiment que ce sont les modes traditionnels de décision et de management qui sont à blâmer. 37% pensent par ailleurs que la mixité est entravée par le fait que certains secteurs d’activité souffrent d’une pénurie de femmes. Pour 37%, c’est parce que les femmes s’imposent elles-mêmes des freins et se refusent, de fait, à briguer les postes directionnels.
Des stéréotypes encore trop ancrés
Pas assez disponibles, trop émotives, pas assez carriéristes, trop indécises… L’étude menée par Grandes Écoles au féminin met aussi en lumière les stéréotypes de genre qui collent encore et toujours à la peau des femmes au travail.
Alors que les hommes sont souvent considérés comme : disponibles (51% des sondés ont été témoins de ce stéréotype), privilégiant leur carrière professionnelle (42%), attirés par le pouvoir (39%) et sûr d’eux (28%), les femmes en entreprise, elles, semblent irrémédiablement bloquées par les clichés qui soutiennent le plafond de verre.
Ainsi, 89% des sondés disent avoir été témoins de stéréotypes féminins, parmi lesquels : que les femmes privilégient leur vie familiale (54%), qu’elles ne sont pas assez disponibles (50%), qu’elles manquent de confiance en elles (34%), qu’elles montrent leurs émotions (30%), qu’elles ne sont pas carriéristes (26%) ou qu’elles ne résistent pas au stress (22%).
Interviewée par Capital.fr, la présidente du réseau Grandes Écoles au féminin Clarisse Reille rappelle la nécessité de faire bouger les mentalités, d’abord « en commençant par élargir le recrutement des femmes dans toutes les filières de l’enseignement supérieur », mais aussi en imposant des quotas de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance des sociétés cotées en bourse. « C’est la seule méthode qui soit efficace pour faire bouger les lignes, estime Clarisse Reille. Il semble plus délicat d’intervenir dans la gouvernance même des entreprises. La seule solution est que les comités de direction et les DRH prennent conscience qu’ils doivent s’imposer un quota de femmes dans leurs recrutements et dans les mouvements de promotion interne. Il faut par exemple systématiquement proposer une femme dans la liste des candidats à un poste, faire entrer des femmes au comité exécutif. »
>> Petit guide antisexiste à l’usage des hommes au travail <<
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d’intérêts : en savoir plus